« Popito ». Ce nom, cette senteur, ce parfum, ce goût! Apparu dans les années 80, ‘popito’ s’est imposé comme la douceur à dénicher. Pour 50 fcfa, les tout-petits, les adolescents et même les adultes étaient prêts à tout pour sentir ce ‘bonbon glacé’ leur fondre sur la langue. Que de souvenirs, que de beaux souvenirs! Ce concentré de vanille nappé d’une couche épaisse de chocolat a bercé notre jeune vie ivoirienne. « popito » était l’objet de convoitise de la plus part des 6-15 ans de l’époque. Monnaie d’échange de tous les chantages parentaux. Calmant de tous les grognons et grincheux. Raison principale de voyage de plus d’un. Deux décennies plus tard, ce petit bout de bonheur a perdu de sa superbe, sa saveur, sa splendeur et même son prix ». Plus que des rides, « popito », la pseudo crème glacée d’aujourd’hui a pris de l’eau, beaucoup d’eau . Elle n’est plus que l’ombre d’elle- même.
Lait en poudre. Matière grasse. Sucre. Arôme et émulsifiant. Voilà les désormais ingrédients de la légende. Désacralisée, elle est toujours commercialisée dans ses traditionnels lieux de vente. Les gares, les corridors, en ville et même dans les banlieues. Le numéro de l’agrément 02-L/03/91 laisse croire que l’entreprise est nouvelle. Cette dernière semble ne pas connaître le goût et les habitudes de ses clients. Apparemment la recherche du profit a pris le dessus sur l’envie de satisfaire. L’intitulé crème glacée sonne comme une insulte aujourd’hui pour le consommateur. La barre est certes glacée. Une forme compacte sortie des tréfonds d’un réfrigérateur et c’est tout. Pour le reste, va savoir! Du dilué de lait. On aurait dit une cuillère de lait dans une barrique d’eau. C’est dérisoire. Le calcul n’y est pas. Même la couleur des écrits sur l’emballage a changé. Elle a viré du marron au jaune. Le marron symbolisait autrefois le chocolat. Le jaune d’aujourd’hui symboliserait certainement les matières grasses de trop. Désormais une fine couche collante qui déplaît au palais fait office de chocolat. Le fondant a laissé place à des grumeaux de glace. Les dents doivent intervenir ce coup ci pour précipiter la fonte. Les écritures au dos de l’emballage sont marquées de façon vulgaire. Comme pour marquer un certain débarras de l’imprimerie. Le «A consommer avant », la formule qui indique la date de péremption est dépourvue de ses deux points. Tout ce tas d’imperfections est facturé à 100 Fcfa . D’une décennie à une autre, le nom et la politique de distribution sont restés. Le contenu, le contenant ainsi que le prix, eux ont subi de profondes transformations qui laissent les anciens consommateurs perplexes
Ouiii popito crème glacée. Qui ne l’a pas goûtée? Malheureusement la vraie crème n’existe plus. Merci Dro
Je t’en prie Félix!!
Bonsoir moi je suis intéressé par la vente des popito je suis a vavoua je veux un correspondant