le riz au soumara d’Anoumabo, un met burkinabè qui rassemble

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Bienvenue au maquis Burkina 1 d’Anoumabo

Lorsque l’heure n’est pas au Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), la commune revêt ses vêtements habituels. Le gros village Ebrié, quartier   d’origine du célèbre groupe Magic System, devenu village planétaire est également le lieu de résidence d’une véritable communauté  CEDEAO. Elle  se partage le marché de la débrouillardise pour assurer le quotidien.

A la fois bureau et lieu d’habitation, Anoumabo séduit par ses rues  ensablées, la diversité et la densité  des activités. Là-bas, le mauritanien et/ou Guinéen restent fidèles au comptoir de leurs boutiques. Le Nigérien, lui, ne lâche pas son affaire de braisé de viande de Bœuf/mouton. Les femmes anangos, ethnie venue du Nigéria s’affalent devant des étales où flottent vases de nuit, balaies, éponges, seaux de bain, tuyaux de tubes orange … Enfin tous les indispensables pour les ménages. Le masta, ghanéen ne se lasse pas de proposer sa friperie à sa clientèle féminine pour la plus part. Des enfants insouciants, saupoudrés de poussière courent, crient dans tous les sens. Les vieilles personnes, elles, attroupées par centre d’intérêt s’adonnent à une chaude partie de jeu de Dame.

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Dans les rue d’Anoumambo

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Dans les rues d’Anoumambo

 Les burkinabès, les plus représentatifs prospèrent  dans le milieu de la restauration. Avec 3 maquis nommés Burkina dans le même rayon, les hommes intègres expatriés régalent, avec leur dernière trouvaille en vogue : le riz au soumara. Le soumara autrement appelé soumbara ou soumbala  est en fait un stabilisateur naturel de  la tension artérielle selon les clients. Il est une épice utilisée en Afrique de l’Ouest connue pour son odeur forte. Joindre la santé aux assiettes, voilà l’une des  nombreuses astuces favorables au positionnement de Moumouni, propriétaire du Burkina 1.

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Cette combinaison (Santé – bonne bouf) dompte  des palais, plait  au vendre, touche des cœurs  et gagne des âmes. « Mes clients sont des travailleurs qui viennent d’un peu partout d’ Abidjan pour découvrir le riz au soumara.  Ils partent des artistes aux foyers en passant par de grands restaurants. Ils me disent que mon riz est assez original, c’est ce qui vaut le déplacement » affirme le plus Ivoirien des Burkinabè de cette zone. Si ses clients sont aussi nombreux, c’est juste qu’en plus de l’originalité, tout un concept est bâti et  est réuni  pour  fidéliser autour du plat. Au maquis  Burkina 2, l’ambiance est conviviale, dépourvu de chic, chichi ou manie de bourgeois. Le plat de riz, que dis-je la torture est servie au kilogramme. Cuit à point et savamment fourré de pintade, lapin, poulet, c’est au choix , le riz est aspergé de grains de cet arôme africain  qui laisse  échapper  une odeur enivrante. Soigneusement concocté par des mains exclusivement masculines, le régal  est servi dans un énorme plateau. Sans  couverts l’on le  déguste  à la main « c’est plus pratique »lance tout sourire le chef d’entreprise.

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les mains masculines sur les marmites

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la « Star », le riz au soumara

Impossible de manger seul tant la quantité est considérable .C’est donc ensemble, en famille ou entre amis forcement que le plat est partagé. Tout rappelle la maison, le village la belle tradition du bon vieux Dioulatchê… Pour espérer manger à temps un plat de riz soumara, prière de commander d’avance au 07 98 07 55 ou passer votre chemin. L’affaire chapeautée par le  quarantenaire,  bien installé sur la grande voix  non loin du marché d’Anoumanbo se porte à merveille à telle enseigne que le boss du maquis Burkina  dit être à la recherche d’un autre local dans la commune de Yopougon, pour mieux desservir sa clientèle friande du riz soumara.

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l’ardeur des premières bouchées

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