Kun’si : naturel et beau

Twists, locks, crochets bread, chignons buns ou tressés, torsadés, brushing… mais aussi : soins et entretien adaptés aux cheveux crépus pour hommes, femmes et enfants. Ces spécialités sont la marque de Kun’si, une startup lancée le 9 décembre 2017 par Mariam Diaby, fondatrice du mouvement Nappys de Babi.

L’histoire de Kun’si (cheveu, en Malinke : https://web.facebook.com/KunsiCI/) trouve racine dans le Natural Hair Mouvement, connu sous le nom de Nappy dans les années 2000 aux États-Unis d’Amérique. Ce mouvement, avec pour fer de lance la revalorisation de la femme noire et la promotion des cheveux crépus, touche la Côte d’Ivoire : en octobre 2011, Mariam Diaby crée une communauté, Nappys de Babi (diminutif d’Abidjan, https://web.facebook.com/NappysDeBabi/).
Désormais forte de 36 000 abonnées naturellement crépu(e)s, cette communauté partage les mêmes soucis et astuces pour tignasses africaines et « rebelles ». Ses membres sont à la base de Kun’si : « Kun’si est le premier salon spécialement dédié aux soins des cheveux naturels. Nous comptons avant la fin 2018 ouvrir d’autres salon à Yopougon et à la Palmeraie afin de satisfaire tout le monde » projette Mariam.
Le salon mère est situé à Koumassi Remblais, zone sud d’Abidjan. A l’intérieur règnent les « Kun’sila », les coiffeuses. « Elles sont 4 titulaires et une stagiaire à avoir suivi une formation à la maitrise du cheveu crépus », précise Mariam. A cheveu naturel, produit d’entretien naturel. « Chez Kun’si, l’entretien de la chevelure se fait à base d’huile d’olive, de ricin, de beurre de karité, de beurre de cacao, d’huile de cacao, du miel…», ajoute Mariam. Elle a financé son salon sur fonds propre. Après son premier mois d’activité, la satisfaction de l’entrepreneuse est grande : plus de 200 clientes, une communauté fidèle et très participative.
Ces premiers résultats encourageants sont réalisés dans un environnement majoritairement Non Nappy. Le cheveu crépu, jugé pas beau et difficile à entretenir, « pousse beaucoup d’Ivoiriennes à porter des perruques, des mèches, ou à se faire défriser’, constate Moussa Amara, propriétaire de commerce spécialisé dans la vente de produits capillaires au marché d’Adjamé.
Rita Dro, AfrikActiv’
En savoir +
Mariam Diaby : +225 21376243 / 79180429
macmady@gmail.com
Rita Dro pour Afrik Activ 

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