Présidentielle ivoirienne : quand la biométrie ralentit le processus de vote

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L’innovation majeure de cette élection présidentielle ivoirienne reste le vote biométrique par tablette. Ce procédé d’identification du nombre de votant par centre, qui constitue un dispositif de sécurité supplémentaire, est une source récurrente de problème dans les bureaux de vote. En effet, dans certains centres, on a pu constater l’arrivée des tablettes avec beaucoup de retard, un dysfonctionnement des appareils et une mauvaise maîtrise de l’outil par les agents électoraux. Des difficultés qui obligent certains responsables de bureaux de vote à revenir à l’ancien système de vote par émargement.

10 heures 30 mn. Bureau de vote de la Riviera palmeraie Rosiers 6. 3 bureaux sur 5 sont toujours dans l’attente du démarrage. « Les tablettes ne marchent pas », signale, le web activiste ivoirien Fernand Dédeh. Ce dysfonctionnement entraîne un retard qui n’est pas du goût de certains électeurs. Ceux d’Abobo sud , zone couverte par le blogueur Abou Kam se sont manifestés.

« Safran Morpho » la société de la tablette est injoignable. Conséquence : le retour forcé à l’ancien système de vote non biométrique avec l’accord de la Commission Électorale indépendante CEI, l’institution en charge de l’organisation de l’élection. Une délégation de la chambre de décision du projet Peace-ci est dépêchée dans le centre d’Abobo, au sud d’Abidjan, pour un retour au calme.

10 heures 40 mn ,l’ensemble des bureaux de vote sont ouverts, les esprits calmés, les électeurs accomplissent leur droit civique avec l’ancien système.

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